Pourtant successeur spirituel de Naruto, Samurai viii n’a pas rencontré le succès escompté. Retour sur cet échec cuisant de Masashi Kishimoto.
Samurai viii conte les aventures d’Hachimaru, un enfant frail semblant condamné à vivre aux dépens d’une immense automobile. Mais, grâce au pouvoir du bushido, il devient apte à se mettre en quête de la boîte de Pandore. Prépublié dans le Weekly Shonen Jump, le world japonais (pouvant voter pour les séries qu’il ne souhaite summation lire) a décidé de l’éliminer et sa judgement est irrévocable. Samurai 8 ne comporte alors que 5 volumes, dont le dernier est sorti le 25 septembre 2020 chez Kana.
Samuraï bespeak
Masashi Kishimoto visait 1000 pour ce qu’il pensait devenir son deuxième manga phare. Son amour pour le folklore japonais se mêle à la culture grecque dans un univers futuriste. Évidement marqué par fifty’héritage samurai, le style fourni d’Akira Okubo décuple les détails des apparats. Ses personnages se veulent aussi symboliques; Daruma, le chat mentor d’Hachimaru est une référence aux poupées darumas signes de chance et prospérité.
Hachimaru, quant à lui, devait connaître une évolution aussi immense qu’émouvante. La state of affairs initiale ne laissait présager qu’une succession de grands maux pour ce jeune garçon, condamné à vivre seulement dans le monde des jeux-vidéo. L’on s’émerveille alors tout autant que lui lors des quelques excursions aériennes.
L’intégration de nombreux éléments issus du jeu vidéo ajoutent de nouvelles perspectives de combat. Au delà des supers attaques des samurais, ce shonen développe un système de soutien en affrontement via les princesses, donnant de la strength à leur mari samurai. En somme, elles font les plantes vertes en retrait du combat ; de quoi faire grincer des dents quelques féministes…
Manga malade
Malgré ces éléments prometteurs, Samuraï 8 souffre de grands maux. La pitié, voire fifty’empathie à l’égard de ce petit garçon ne suffit à immerger le lecteur dans sa quête. Pourtant au départ handicapé, on ne parvient à s’attacher à lui du fait de sa trop maigre consistance; trop naïf, ingénu, faible. Sa quête se révèle simpliste, avec un rythme oscillant entre interminables discours et passages précipités. Parmi les v maigres volumes à disposition, psyche évoquerons le tournoi totalement démesuré : 1500 participants, dont presque aucun ne fut développé…
Les combats, malgré la touche d’originalité insufflée, visent trop 1000 pour un début d’aventure. Samurai viii semble prendre un malin plaisir à déballer pléthore de techniques dévastatrices et armements clinquants pour flatter les mirettes. Les dessins soignés se rapprochent certes du style de Masashi Kishimoto, mais les rendus trop encombrés et pas assez contrastés rendent fifty’ensemble brouillon.
Ce n’est qu’un au revoir
Le public japonais second’est montré intransigeant -voire trop- face aux lacunes de Samurai eight. Masashi Kishimoto semble ne pas être parvenu à se détacher de Naruto en vue d’offrir une œuvre novatrice et attractive; Samurai viii second’est lui-même perdu dans l’immensité de son univers. Il en résulte une aventure avortée et bancale. Ces 5 maigres volumes ravirons toutefois ceux en quête d’une petite histoire à se mettre sous la dent, aussi vite lue qu’oubliée.